Manuel Pallage, CEO du Groupe NSI, et Robby Melin, Sales Director chez NSI Luxembourg PSF. Photo: Patricia Pitsch (Paperjam)
Ecrit par : NSI Luxembourg PSF
En quelques années, NSI Luxembourg PSF s’est imposé comme l’un des intégrateurs IT majeurs du pays, avec près de 600 collaborateurs répartis sur 2 sites au Grand-Duché et d’un réseau de plus de 350 clients actifs dans la finance, l’assurance et le secteur public. Adossée au groupe belge NSI, lui-même filiale du groupe Cegeka, NSI Luxembourg PSF combine la solidité d’un acteur de longue date et l’agilité d’une structure en pleine expansion. Cette combinaison lui permet de proposer une expertise complète qui couvre le cloud, l’infrastructure, le développement applicatif, les services managés, la data, la cybersécurité, l’automatisation et l’intelligence artificielle. Au-delà de ces domaines, NSI place l’innovation au cœur de sa stratégie.
« Le marché luxembourgeois veut désormais des résultats rapides et mesurables » souligne Robby Melin, Sales Director chez NSI Luxembourg PSF « Après la période COVID, beaucoup d’entreprises ont investi de manière urgente dans le digital en empilant plusieurs solutions. Aujourd’hui, elles veulent rationaliser, mesurer le ROI et accélérer les bénéfices business des solutions en place pour gagner en compétitivité. » Cette tendance traverse l’ensemble des secteurs et influence la manière dont les métiers cherchent à décloisonner leurs modes de fonctionnement.
Un client ne peut pas être exposé aux décisions d’un éditeur qui, sans préavis, réajuste sa politique et ses prix, parfois de manière totalement disproportionnée
La souveraineté numérique est devenue un enjeu incontournable. « Pendant longtemps, on a résumé la souveraineté au fait de garder la donnée au Luxembourg. Cette vision est devenue insuffisante. Il s’agit avant tout de conserver la maîtrise de la technologie (Dépendance aux éditeurs / hyperscalers, interopérabilité, réversibilité,…). Un client ne peut pas être exposé aux décisions d’un éditeur qui, sans préavis, réajuste sa politique et ses prix, parfois de manière totalement disproportionnée » insiste Robby Melin. Pour répondre à cette nécessité, NSI a investi près d’un million d’euros dans un cloud souverain luxembourgeois dédié au développement, à la gestion et au déploiement de modèles d’IA à grande échelle, en s’appuyant sur la plateforme WatsonX d’IBM, garantissant une conformité stricte aux exigences PSF, DORA et NIS2.
Cette souveraineté technologique va de pair avec un travail méthodique sur l’exploitation de la donnée. « La qualité de la source reste le principal challenge pour obtenir des résultats robustes et cohérents. Mal segmentée, elle crée un réel risque, alors qu’une donnée bien gouvernée rend l’IA fiable. » explique Robby Melin. Chaque projet commence par une refonte de la gouvernance, l’identification des sources fiables, la segmentation des informations, la mise en place d’une traçabilité complète et un contrôle strict des accès. « Lorsque les fondations sont solides, l’adoption de l’IA devient naturelle. »
Sur l’intelligence artificielle, NSI Luxembourg PSF adopte une ligne claire. « Beaucoup de clients souhaitent faire de l’IA. Quand on examine plus en détail leurs besoins, nous constatons qu’ils recherchent davantage l’automatisation, bien moins coûteuse et plus simple à mettre en œuvre. » note Robby Melin. Or, pour NSI, l’IA doit intervenir seulement lorsque l’automatisation ne suffit plus. Cette approche pragmatique permet aujourd’hui à NSI Luxembourg PSF de déployer des projets structurants : optimisation prédictive d’achats industriels, prévision logistique fondée sur les variations du marché, agents IA capables de proposer automatiquement des rendez-vous de maintenance automobile en tenant compte d’un grand nombre de paramètres, ou encore un agent IA à disposition des employés pour répondre à des questions RH, IT ou sécurité. « Ce sont des cas concrets, pas des démonstrations. Ils ont un impact direct sur les marges et les opérations » affirme Manuel Pallage, CEO du Groupe NSI et Country Manager Luxembourg.
Même à 600 personnes, NSI Luxembourg PSF fonctionne avec un état d’esprit familial
Cette capacité est également le résultat d’une transformation interne. En janvier 2025, la fusion entre CTG Luxembourg PSF et NSI Luxembourg PSF, a permis de réunir des expertises complémentaires. « Nous avons combiné la sagesse d’une société présente depuis plus de trente ans et le côté novateur et agile d’une structure qui fonctionnait encore comme une startup. Et cette fusion est une réussite de A à Z » affirme Manuel Pallage. Contrairement aux fusions traditionnelles, celle-ci a généré une croissance nette de l’emploi. « Nous avons remporté de nombreux nouveaux marchés et nous avons dû recruter massivement. Cela représente déjà 45 personnes de plus dans l’entreprise en effet net sur 2025. »
Avec cette structure renforcée, une nouvelle équipe dédiée aux partenariats technologiques et une culture interne qui valorise l’initiative, NSI aborde aujourd’hui des projets transverses mêlant cloud, data, IA, sécurité, automatisation et métier, toujours dans un cadre PSF rigoureux. Manuel Pallage de conclure : « il y a beaucoup de valeur chez NSI, mais ce n’est pas suffisant. Ce qui explique notre succès, c’est que notre talent soit animé par une culture exceptionnelle. Même à 600 personnes, NSI Luxembourg PSF fonctionne toujours avec un état d’esprit familial. Et c’est cette dynamique qui nous permet d’aller plus loin. »